De si tendres liens
de Loleh Bellon
Une mise en scène sensible et poétique de Nalini Menamkat
Synopsis
Tour à tour, elles s’attirent, puis s’éloignent. C’est une corrida sans vainqueur, un ballet d’émotions entre deux époques qui s’entrechoquent : du noir et blanc à la couleur, du silence aux cris, du rythme du jazz à l’arrêt d’une virgule.
C’est une histoire à contretemps, tissée de non-dits et de mots banals qui résonnent plus qu’ils ne s’expliquent. Tout semble répétition et variation : les noms changent, les scènes s’inversent, les souvenirs divergent, les blessures demeurent.
Deux femmes qui se croisent, se reflètent, se confrontent, s’imitent sans vouloir se ressembler.
Et les hommes ? Ils passent, restent parfois, mais demeurent en périphérie de ce lien central, mystérieux et indéfectible — celui de la mémoire, de la filiation, du miroir.
« La pièce de Loleh Bellon est une merveille qui, avec mille riens, dit le tout de la vie. »
— J.-B. Pontalis
Distribution
Lumières : Manuel Sigrist
Jeu : Eléonore Junod, Gilles Nobles, Saskia Salzmann
Mise en scène : Nalini Menamkat
Décors : Thomas Gremaud